Le jardin des cinq sens servira aussi de thème aux rencontres de printemps du château de Mongenan qui concourt cette année au titre de plus beau jardin potager En apparence, il n’y a pas de jardin plus éloigné de notre sensibilité occidentale que le jardin japonais. Et pourtant, ces jardins silencieux, méditatifs, nous parlent. Pierre Bergé, grand jardinier devant l’Eternel, était fou de jardins japonais au point que Saint-Laurent consacra certaines de ses collections à leur illustration. A l’inverse des jardins chinois qui se dérobent au regard et agissent sur le visiteur comme un sortilège, le jardin japonais, dans sa rigueur, dans sa linéarité, dans sa lithophilie, nous invite à une autre approche de la nature comme si la plante n’était que l’invitée auxiliaire du dessin, de l’idée, du désir de jardin.